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samedi 21 août 2021
La grande-duchesse de Saxe et son deuxième fils en 1918
1-La grande-duchesse de Saxe, née princesse Feodora de Saxe-Meiningen 1890-1972, deuxième épouse de Wilhelm Ernst, dernier grand-duc régnant de Saxe 1876-1923,
2-le prince Bernhard Friedrich de Saxe-Weimar-Eisenach 1917-1986.
1: la grande-duchesse Feodora de Saxe-Weimar-Eisenach née princesse de Saxe-Meiningen (1890-1972) 2: son 2e fils, le prince Bernhard Friedrich de Saxe-Weimar-Eisenach (1917-1986)
Elle était née Théodora (=Fedora) fille aînée du prince Friedrich Johann de Saxe-Meiningen, plus jeune fils de Georg II, duc de S-M et de la comtesse Adélaïde de Lippe Biesterfeld, fille d’Ernst comte de L-B
Le mariage de madame fut malheureux : à la cour de son pays de mariage, elle était comme prisonnière tant elle ne pouvait respirer ; on ne peut que comparer son sort à celui de « Sissi ». Son mari n’était sûrement pas un « petit rigolo » dont la première épouse (aïe, Jérôme….) s’était suicidée dix-huit mois après un mariage qui, par chance n’avait pas donné d’enfant, mais avait été provoqué par le même couple de parents qui n’avaient pas retenu la leçon. Ceux-ci avaient en effet « redoublé » et commis la même erreur vis à vis de madame, puisque 5 ans plus tard notre pauvre inconnue était elle aussi offerte en sacrifice : 4 enfants à la clé, mais un grand problème existentiel. Par chance cela ne s’est pas terminé cette fois par un suicide, mais son mari étant décédé (…ouf !!!) après 13 ans de mariage, madame put enfin respirer puisqu’elle lui survécut près d’un demi-siècle
Lors d’une visite protocolaire, elle fut pressée par un de ses tout puissants cousins de rencontrer un veuf qui l’avait servi dans l’artillerie ; le mariage devait se faire le 14 janvier1910 (la jeune fille se mariant par tradition chez elle). Chose curieuse : bien qu’ayant joué un rôle déterminant dans les fiançailles de ce couple, ledit parent avait pourtant refusé d’assister au mariage alors que son épouse et lui étaient très proches du marié : ne cherchons aucune logique en cela… Ce boycott fut si fortement et si mal perçu que lorsque les journaux annoncèrent l’absence dudit parent aux festivités, la communication officielle déclara qu’il n’avait jamais été invité
La 1 se maria avec le chef de la branche ainée de sa dynastie alors qu'elle même appartenait à la deuxième. La sœur de son grand-père paternel avait épousé un membre de la troisième branche et, plus tard, son neveu convolait avec une représentante de la quatrième. Le fils de ces derniers est aujourd'hui à la tête de la famille de la 1. Le 2 était son troisième et avant-dernier enfant. Son petit-fils, malheureusement disparu prématurément, aurait du succéder à son cousin (fils du premier fils de la 1) comme chef de maison.
Précision importante : La relecture m'a ouvert les yeux sur une phrase mal tournée qui peut prêter à confusion. Dans le paragraphe consacré au 2, quand j'écris "Son petit-fils", il s'agit bien de son son petit-fils à lui et pas celui de la 1.
Quoi qu’il en soit, la situation familiale est une sacrée soupe de fèves et il faut être plus en forme que je ne le suis pour ne pas m’y perdre : quel est le taux de consanguinité de tout ce petit monde ? dans le monde des cours d’hier et même encore parfois d’aujourd’hui, c’est bien souvent effrayant… et on peut se réjouir de constater que de nos jours de plus en plus souvent des mariages qui en d’autres temps auraient été considérés comme morganatiques viennent «rafraîchir» les chromosomes chez ces familles dont désormais la presse s’occupe beaucoup plus que l’Histoire
Parlons en de la presse! Des "magazines people" (je dirai plutôt "torchons") ont titré ce jour que Marie d'Orléans, princesse de Liechtenstein, était décédée à l'âge de 81 ans. Il y en a qui font des études de journalisme pour écrire des inepties pareilles!
Je viens de découvrir la jolie frimousse de la belle-mère du N°2, rousse aux yeux bleus, dommage je ne peux pas joindre la photo. Elle était princesse von S-C (maison médiatisée dont le chef de famille porte le patronyme S-B), son prénom évoque un enlèvement dans un titre d'une œuvre de Nicolas Poussin.
Pour rester dans le même domaine, le prénom de la sœur ainée de la rouquine aux yeux pers rappelle une série de prophétesses peintes par Michel-Ange dans la Chapelle sixtine. Pour les prénoms de trois autres sœurs, on pensera à un poisson du septième art et, coté littérature, à des romans, tous deux adaptés sur grand écran, d'Heinrich Böll et de Charlotte Brontë. Ajoutons que l'une de ces dames eut pour bru, une ex-belle-sœur du mari de la 1.
En matière d’endogamie, il me semble que pour la période relativement contemporaine, disons depuis approximativement 200 ans, le champion toutes catégories doit bien être l’ancien roi d’Espagne Alfonso_XIII : lors de ma récente hospitalisation j’ai lu, et ne sais déjà plus où, qu’à la onzième génération d’ascendance, si tout s’est passé « normalement » chacun de nous doit compter 1024 noms (2 à la puissance10), or lui au même niveau n’en comptait que 111 : à ce stade, c’est de la consanguinité poussée à l’extrême, Et quand il rencontrait les autres princes souverains ou non, il était légitime à les appeler « mon cousin »
Dans ces familles dont on connait bien la généalogie, on ne se contentait pas d'alliances entre cousins. On mariait des nièces à leur oncles (et même, comme chez les Bade, grand-oncle + petite-nièce) ou des tantes à leurs neveux. Plus que de la consanguinité, c'est carrément incestueux. Au moyen-âge, l'Eglise interdisait les mariages si la parenté était trop proches. C'est pourquoi la France a eu des reines qui venait de Russie, du Danemark ou de Hollande... Plus tard, particulièrement avec les Habsburg et les Bourbon (mais pas que), les choses ont régressé de façon très inquiétante, pour en arriver à ce dont vous faites état ici.
Puisque le Gotha est en ce moment en deuil de Marie-Aglaë, princesse consort de Liechtenstein, et en lien avec le message précédent qui répondait à celui de Pala (hier à 17heures10), rappelons que les beaux-parents de la princesse sont décédés eux aussi la même année, mais encore plus rapprochés que ceux évoqués par Pala: en 1989, à 1 mois d’intervalle; 18 octobre pour la princesse consort Georgina, 13 novembre pour le prince régnant Franz Josef_II
la Grande Duchesse Theodora de Saxe-Weimar-Eisenach et son fils Bernhard Frédérich
RépondreSupprimer1: la grande-duchesse Feodora de Saxe-Weimar-Eisenach née princesse de Saxe-Meiningen (1890-1972)
RépondreSupprimer2: son 2e fils, le prince Bernhard Friedrich de Saxe-Weimar-Eisenach (1917-1986)
Une photo prise en 1918, peut-être à l'occasion du premier anniversaire de l'enfant.
RépondreSupprimerElle était née Théodora (=Fedora) fille aînée du prince Friedrich Johann de Saxe-Meiningen, plus jeune fils de Georg II, duc de S-M et de la comtesse Adélaïde de Lippe Biesterfeld, fille d’Ernst comte de L-B
RépondreSupprimerLe 2 était le 3e des 4 enfants de la 1, elle-même seconde épouse d'un souverain qui dut abdiquer en 1918.
RépondreSupprimerLe mariage de madame fut malheureux : à la cour de son pays de mariage, elle était comme prisonnière tant elle ne pouvait respirer ; on ne peut que comparer son sort à celui de « Sissi ».
SupprimerSon mari n’était sûrement pas un « petit rigolo » dont la première épouse (aïe, Jérôme….) s’était suicidée dix-huit mois après un mariage qui, par chance n’avait pas donné d’enfant, mais avait été provoqué par le même couple de parents qui n’avaient pas retenu la leçon. Ceux-ci avaient en effet « redoublé » et commis la même erreur vis à vis de madame, puisque 5 ans plus tard notre pauvre inconnue était elle aussi offerte en sacrifice : 4 enfants à la clé, mais un grand problème existentiel.
Par chance cela ne s’est pas terminé cette fois par un suicide, mais son mari étant décédé (…ouf !!!) après 13 ans de mariage, madame put enfin respirer puisqu’elle lui survécut près d’un demi-siècle
Lors d’une visite protocolaire, elle fut pressée par un de ses tout puissants cousins de rencontrer un veuf qui l’avait servi dans l’artillerie ; le mariage devait se faire le 14 janvier1910 (la jeune fille se mariant par tradition chez elle). Chose curieuse : bien qu’ayant joué un rôle déterminant dans les fiançailles de ce couple, ledit parent avait pourtant refusé d’assister au mariage alors que son épouse et lui étaient très proches du marié : ne cherchons aucune logique en cela… Ce boycott fut si fortement et si mal perçu que lorsque les journaux annoncèrent l’absence dudit parent aux festivités, la communication officielle déclara qu’il n’avait jamais été invité
RépondreSupprimer1-La grande-duchesse de Saxe-Weimar-Eisenach, née princesse Feodora de Saxe-Meiningen
RépondreSupprimer2-Son fils, le prince Bernhard Friedrich
La 1 se maria avec le chef de la branche ainée de sa dynastie alors qu'elle même appartenait à la deuxième. La sœur de son grand-père paternel avait épousé un membre de la troisième branche et, plus tard, son neveu convolait avec une représentante de la quatrième. Le fils de ces derniers est aujourd'hui à la tête de la famille de la 1.
RépondreSupprimerLe 2 était son troisième et avant-dernier enfant. Son petit-fils, malheureusement disparu prématurément, aurait du succéder à son cousin (fils du premier fils de la 1) comme chef de maison.
Précision importante : La relecture m'a ouvert les yeux sur une phrase mal tournée qui peut prêter à confusion. Dans le paragraphe consacré au 2, quand j'écris "Son petit-fils", il s'agit bien de son son petit-fils à lui et pas celui de la 1.
SupprimerQuoi qu’il en soit, la situation familiale est une sacrée soupe de fèves et il faut être plus en forme que je ne le suis pour ne pas m’y perdre : quel est le taux de consanguinité de tout ce petit monde ? dans le monde des cours d’hier et même encore parfois d’aujourd’hui, c’est bien souvent effrayant… et on peut se réjouir de constater que de nos jours de plus en plus souvent des mariages qui en d’autres temps auraient été considérés comme morganatiques viennent «rafraîchir» les chromosomes chez ces familles dont désormais la presse s’occupe beaucoup plus que l’Histoire
SupprimerThéodore de Saxe- Meningen (1890-1972) avec son troisième fils Bernard -Frederic (1917-1986)
SupprimerParlons en de la presse! Des "magazines people" (je dirai plutôt "torchons") ont titré ce jour que Marie d'Orléans, princesse de Liechtenstein, était décédée à l'âge de 81 ans. Il y en a qui font des études de journalisme pour écrire des inepties pareilles!
Supprimer1-Théodora (ou Feodora) de Saxe-Meiningen (1890-1972), seconde épouse de Guillaume-Ernest de Saxe-Weimar-Eisenach (1876-1923)
RépondreSupprimer2-L'un de ses fils
1) Théodora de Saxe-Meiningen (1890-1972), épouse de Guillaume-Ernest de Saxe-Weimar-Eisenach
RépondreSupprimer2) Bernard-Frédéric de Saxe-Weimar-Eisenach (1917-1986)
Grande duchesse Théodore de Saxe-Meiningen-Eisenbach et son fils Bernard Frédéric
RépondreSupprimerFeodora, prinzessin von Sachsen-Meiningen (29/05/1890-12/03/1972)
RépondreSupprimerBernhard, prinz von Sachsen-Weimar-Eisenach (03/03/1917-23/03/1986)
Je viens de découvrir la jolie frimousse de la belle-mère du N°2, rousse aux yeux bleus, dommage je ne peux pas joindre la photo.
RépondreSupprimerElle était princesse von S-C (maison médiatisée dont le chef de famille porte le patronyme S-B), son prénom évoque un enlèvement dans un titre d'une œuvre de Nicolas Poussin.
Pour rester dans le même domaine, le prénom de la sœur ainée de la rouquine aux yeux pers rappelle une série de prophétesses peintes par Michel-Ange dans la Chapelle sixtine. Pour les prénoms de trois autres sœurs, on pensera à un poisson du septième art et, coté littérature, à des romans, tous deux adaptés sur grand écran, d'Heinrich Böll et de Charlotte Brontë. Ajoutons que l'une de ces dames eut pour bru, une ex-belle-sœur du mari de la 1.
SupprimerNé 1 an et demi après le mariage de la N°1, un de ses cousins germains, a épousé une future reine : les époux sont décédés la même année.
RépondreSupprimerQuant à l'épouse du 2, elle était cousine issue de germain de la 1 et de ce futur prince consort. L'endogamie signalée par Daniele ci dessus!
SupprimerEn matière d’endogamie, il me semble que pour la période relativement contemporaine, disons depuis approximativement 200 ans, le champion toutes catégories doit bien être l’ancien roi d’Espagne Alfonso_XIII : lors de ma récente hospitalisation j’ai lu, et ne sais déjà plus où, qu’à la onzième génération d’ascendance, si tout s’est passé « normalement » chacun de nous doit compter 1024 noms (2 à la puissance10), or lui au même niveau n’en comptait que 111 : à ce stade, c’est de la consanguinité poussée à l’extrême, Et quand il rencontrait les autres princes souverains ou non, il était légitime à les appeler « mon cousin »
SupprimerDans ces familles dont on connait bien la généalogie, on ne se contentait pas d'alliances entre cousins. On mariait des nièces à leur oncles (et même, comme chez les Bade, grand-oncle + petite-nièce) ou des tantes à leurs neveux. Plus que de la consanguinité, c'est carrément incestueux. Au moyen-âge, l'Eglise interdisait les mariages si la parenté était trop proches. C'est pourquoi la France a eu des reines qui venait de Russie, du Danemark ou de Hollande...
SupprimerPlus tard, particulièrement avec les Habsburg et les Bourbon (mais pas que), les choses ont régressé de façon très inquiétante, pour en arriver à ce dont vous faites état ici.
(1)Théodora de Saxe-Meiningen (1890-1972)
RépondreSupprimer(2)Bernard-Frédéric (3 mars 1917 – 23 mars 1986)
Merci de vos indices toujours si précieux salutation
Byzance, ,,un des frères de L'Illustre Dame (1) est le père d'une Illustre Dame qui a épousée un Archiduc ,salutation
RépondreSupprimerSAR la princesse Féodora de Saxe Meiningen Grande Duchesse consort de Saxe Weimar Eisenach et son fils le prince Bernard Frederic
RépondreSupprimerCe prince que vous évoquez, Pala, était de 2 ans le cadet de son épouse décédée 9 mois avant lui
RépondreSupprimerPuisque le Gotha est en ce moment en deuil de Marie-Aglaë, princesse consort de Liechtenstein, et en lien avec le message précédent qui répondait à celui de Pala (hier à 17heures10), rappelons que les beaux-parents de la princesse sont décédés eux aussi la même année, mais encore plus rapprochés que ceux évoqués par Pala: en 1989, à 1 mois d’intervalle; 18 octobre pour la princesse consort Georgina, 13 novembre pour le prince régnant Franz Josef_II
Supprimer1) Théodora (ou Féodora) de Saxe-Meningein 1890-1972, épouse de Guillaume-Ernest de Saxe-Weimar-Eisenach,
RépondreSupprimer2) Bernard-Frédéric 1917-1986, son fils.
1 - S.A.R. Feodora de Saxe-Meinigen, grande-duchesse consort de Saxe-Weimar-Eisenach.
RépondreSupprimer2 - S.A.R. le prince Bernhardde Saxe-Weimar-Eisenach.
1 Théodora de Saxe-Meiningen grande-duchesse de Saxe-Weimar-Eisenach
RépondreSupprimer2 Bernard-Frédéric de Saxe-Weimar-Eisenach